dimanche 17 janvier 2010

Mélancolie



















État affectif plus ou moins durable de profonde tristesse, accompagné d'un assombrissement de l'humeur et d'un certain dégoût de soi-même et de l'existence. Synon. idées noires, cafard (fam.), dépression; anton. allégresse, entrain, gaieté, joie.  

Il était dans une de ses heures de mélancolie, où le néant lui apparaissait au bout prochain de la vie (A. France, Lys rouge, 1894, p.352).  
Elle passa la nuit dans des rêves doux et pénibles, une mélancolie accablante (Rolland, J.-Chr., Antoinette, 1908, p.917)
... appuyée au mur du jardin, serrant la chienne entre ses bras, elle éprouvait une si poignante mélancolie, tant de rancoeur contre elle ne savait quoi, tant d'espérance sans but, qu'elle leva la tête vers le ciel constellé, et souhaita, pendant quelques secondes, de mourir avant d'avoir essayé de vivre.
(Martin du G., Thib., Belle sais., 1923, p.923)


Le terme mélancolie est utilisé en psychiatrie pour désigner, non pas pas une tristesse vague sans cause définie, mais une psychose qui survient par épisodes et se caractérisant par, comme le précise Griesinger : « l'existence morbide d'une émotion pénible, dépressive, qui domine le sujet». La mélancolie aboutit progressivement à la baisse des capacités cognitives (facultés intellectuelles).

(Extraits d'encyclopédies)

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