jeudi 21 janvier 2010

Au bord de la mer













Au bord de la mer
perdu au bout de ce quai
la poitrine amère
je laisse le vent se lever

je laisse le vent se lever

qui veut
je suis au bout
et du quai
et de tout

le vent me rapporte
cet air pour deux au matin
et mes larmes portent
l’ancienne chaleur de ses seins

l’ancienne chaleur de ses seins

qui veut
je suis au bout
et du quai
et de tout

coulez donc mes larmes
c’est la chaleur de ses seins
coulez donc mes larmes
c’est la chaleur de ses reins

c’est la chaleur de ses reins

jamais
plus jamais plus
et tant mieux
et tant pis

qui veut
je suis au bout
et du quai
et de tout

David LAFORE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire